Le zebre d'Hartmann

Le zèbre d’Hartmann est l’une des deux sous espèces du zèbre de montagnes, l’autre est le zèbre de montagne du Cap. Ce dernier se limite aux parties est et sud de l’Afrique du Sud, tandis que le zèbre d’Hartmann habite les parties arides de l’ouest namibien.

Il existe aussi une autre espèce de zèbre, complètement distincte, le zèbre de plaine ou zèbre de Burchell. Quelles sont les différences!? Chez le zèbre de Burchell, les rayures se rejoignent sous le ventre, et il ne possède pas les nuances de marron que possède le zèbre d’Hartmann.

Les zèbres d’Hartmann se nourrissent d’herbes et ont besoin de boire quotidiennement, ce qui fait qu’ils ne s’éloignent jamais très loin de l’eau. Ils sont aussi connus pour creuser des trous assez profonds à la recherche d’eau. Ils sont principalement actifs très tôt le matin et tard en fin de journée, alors qu’ils restent immobiles à l’ombre durant les fortes chaleurs. Les zèbres ont des yeux affûtés ainsi qu’une très bonne ouïe.

La chasse du zebre

Les meilleurs chances de trouver les zèbres d’Hartmann sont durant les approches des points d’eau ou bien au pieds des montagnes à l’aube ou au crépuscule. Les zèbres sont des animaux très résistants, des calibres comme le .300 ou plus gros sont recommandés. (des ogives de qualités et très expansives sont nécessaires). En regard de l’habitat accidenté des zèbres de montagne, la recherche d’un sujet blessé peut s’avérer extrêmement physique!

Le placement de la balle est quelque chose d’important chez tous les animaux, et le zèbre est tout sauf une exception!

Un bon tir s’avère être directement dans l’axe de la patte avant, dans le deuxième tiers du corps, et atteignant ainsi la zone cardio/pulmonaire. Les tirs plus haut ne sont pas aussi efficaces et se doivent d’être évités. Un tir au cou et à la colonne peut aussi s’avérer être une possibilité, il faut viser devant et un peu au dessus du défaut de l’épaule. Un zèbre de face (à courte distance) est une excellente alternative, il suffit de prendre exactement au milieu des deux épaules au niveau de la base du cou.

Le meilleur trophée provient généralement d’un jeune mâle ou femelle, les vieux étalons ont bien trop souvent des cicatrices provenant des violents combats et des morsures qu’ils s’infligent.